La vie n’est pas un examen : comment s’adapter au monde réel après les études

Introduction

Vous venez de terminer vos études et vous vous apprêtez à entrer dans le monde du travail. Félicitations ! Vous avez accompli un parcours remarquable et vous pouvez être fier de vous. Mais vous vous demandez peut-être comment vous allez vous adapter à ce nouvel environnement, où les règles du jeu sont différentes de celles de l’école ? Comment faire face aux défis, aux incertitudes, aux opportunités qui se présentent à vous ? Comment réussir votre transition de l’étudiant au professionnel ? Dans cet article, je vais vous raconter l’histoire de Samba, un jeune diplômé qui a su comprendre que la vie n’est pas un examen, et qui a trouvé sa voie dans sa carrière. Et qui, accessoirement, a aussi trouvé l’amour, mais ça, c’est une autre histoire !

Sortir du mode examen

Quand Samba était étudiant, il avait l’habitude de passer des examens pour valider ses connaissances, son niveau. Il savait ce qu’on attendait de lui, il avait des objectifs clairs, des critères d’évaluation, des délais à respecter. Il pouvait se préparer, réviser, s’entraîner, et obtenir une note qui reflétait sa performance. Il pouvait aussi comparer ses résultats avec ceux de ses camarades, et se situer par rapport à la moyenne. Il avait un cadre rassurant, qui lui donnait des repères et une reconnaissance. Et aussi un peu de stress, de fatigue, de frustration, mais ça, il ne s’en rendait pas compte.

Mais quand il a commencé à travailler, il s’est rendu compte que les choses étaient plus complexes, plus nuancées, plus imprévisibles. Il n’y avait pas de sujet imposé, de barème de correction, de classement final. Il n’y avait pas de bonne ou de mauvaise réponse, mais des choix à faire, des risques à prendre, des opportunités à saisir. Il n’y avait pas de récompense immédiate, mais des conséquences à long terme. Il n’y avait pas tout à fait de compétition, mais de la collaboration. Il n’y avait pas de professeur, mais des collègues, des clients, des partenaires. Il n’y avait pas de diplôme, mais un parcours, une expérience, une réputation. Et aussi un peu de stress, de fatigue, de frustration, mais ça, il s’en rendait compte cette fois-ci.

Samba a compris que la vie n’était pas un examen. Elle ne se résumait pas à une série de tests, de contrôles, de validations. Elle était faite de projets, de défis, de découvertes, de rencontres. Elle était faite de réussites, mais aussi d’échecs, de doutes, de remises en question. Elle était faite d’apprentissages, mais aussi de désapprentissages, de changements, d’adaptations. Elle était faite de surprises, de bonheurs, de déceptions, d’émotions. Elle était faite de sens, de valeurs, de passions, de rêves. Et aussi de quelques galères, de quelques embûches, de quelques crises, mais ça, il ne s’en laissait pas abattre.

S’adapter au monde réel

Alors, comment Samba s’est-il adapté au monde réel, après avoir quitté le monde scolaire ? Comment a-t-il fait la transition entre l’étudiant et le professionnel ? Voici quelques exemples de ce qu’il a fait pour se lancer dans cette nouvelle aventure. Et qui sait, peut-être que vous pourrez vous en inspirer, ou en rire, ou les deux.

  • Il n’a pas cherché à tout maîtriser, à tout savoir, à tout prévoir. Il a accepté l’incertitude, l’ambiguïté, le changement. Il était curieux, ouvert, flexible. Il a appris à s’adapter, à innover, à improviser. Il a fait confiance à son intuition, à sa créativité, à son potentiel. Par exemple, quand il a été confronté à un problème qu’il ne savait pas résoudre, il n’a pas paniqué, il ne s’est pas découragé, il ne s’est pas senti coupable. Il a cherché des informations, des ressources, des solutions. Il a demandé de l’aide, de l’avis, du feedback. Il a expérimenté, testé, évalué. Il a vu qu’il pouvait apprendre de ses erreurs, de ses échecs, de ses difficultés. Et il a aussi vu qu’il pouvait en rire, en parler, en tirer des leçons.
  • Il ne s’est pas comparé aux autres, ni à ses anciens résultats. Il ne s’est pas jugé, ni dévalorisé. Il ne s’est pas mis la pression, ni découragé. Il a été bienveillant, indulgent, encourageant avec lui-même. Il a été fier de ses accomplissements, de ses progrès, de ses efforts. Par exemple, quand il a réussi un projet, une tâche, une mission, il n’a pas minimisé son mérite, il ne s’est pas attribué le succès aux circonstances, il ne s’est pas comparé à ceux qui avaient fait mieux. Il a célébré sa réussite, reconnu sa valeur, apprécié son travail. Il a vu qu’il pouvait renforcer sa confiance, son estime, sa motivation. Et il a aussi vu qu’il pouvait en profiter, en témoigner, en inspirer.
  • Il ne s’est pas isolé, ni enfermé dans sa bulle. Il ne s’est pas contenté de ce qu’il savait, ni de ce qu’il faisait. Il ne s’est pas limité à son domaine, ni à son poste. Il a été sociable, communicatif, coopératif avec les autres. Il a été à l’écoute, à l’échange, au partage. Il a été attentif aux opportunités, aux besoins, aux attentes. Par exemple, quand il a travaillé dans une équipe, un service, une entreprise, il n’est pas resté dans son coin, il ne s’est pas coupé des autres, il ne s’est pas enfermé dans sa routine. Il a créé des liens, des contacts, des relations. Il a participé, contribué, impliqué. Il était ouvert, disponible, serviable. Il a vu qu’il pouvait enrichir son réseau, son savoir-être, son influence. Et il a aussi vu qu’il pouvait se faire des amis, des alliés, des partenaires.
  • Il ne s’est pas reposé sur ses acquis, ni sur ses diplômes. Il ne s’est pas arrêté d’apprendre, ni de se former. Il ne s’est pas fermé aux nouveautés, ni aux évolutions. Il était curieux, curieux de tout. Il était avide de connaissances, de compétences, de savoir-faire. Il était motivé par les défis, les projets, les objectifs. Par exemple, quand il a eu un métier, un boulot, il ne s’est pas contenté de ce qu’il maîtrisait, il ne s’est pas reposé sur ses lauriers, il ne s’est pas endormi sur ses certitudes. Il a cherché à s’informer, à se former, à se perfectionner. Il a découvert de nouveaux domaines, de nouvelles méthodes, de nouveaux outils. Il a développé de nouvelles compétences, de nouveaux savoir-faire, de nouveaux talents. Il a vu qu’il pouvait élargir son horizon, son potentiel, son employabilité. Et il a aussi vu qu’il pouvait se faire plaisir, se faire remarquer, se faire valoir.
  • Il ne s’est pas laissé submerger, ni dépasser. Il ne s’est pas laissé distraire, ni disperser. Il ne s’est pas laissé stresser, ni épuiser. Il était organisé, planifié, priorisé. Il était concentré, focalisé, déterminé. Il était serein, détendu, équilibré. Par exemple, quand il a eu beaucoup de choses à faire, à gérer, à accomplir, il ne s’est pas laissé envahir, il ne s’est pas perdu dans les détails, il ne s’est pas éparpillé dans tous les sens. Il a défini ses objectifs, ses priorités, ses échéances. Il a planifié ses actions, ses ressources, ses moyens. Il a suivi sa progression, sa performance, son efficacité. Il a vu qu’il pouvait gagner du temps, de l’énergie, de la qualité. Et il a aussi vu qu’il pouvait se détendre, se divertir, se ressourcer.
  • Il ne s’est pas enfermé dans un rôle, ni dans une routine. Il ne s’est pas limité à une fonction, ni à une mission. Il ne s’est pas défini par un métier, ni par un statut. Il a été polyvalent. Il a été évolutif, mobile, dynamique. Il a été lui-même, unique, authentique. Par exemple, quand il a eu une passion, un talent, un rêve, il ne les a pas cachés, ni négligés, ni abandonnés. Il les a exprimées, développées, réalisées. Il a cherché des moyens, des occasions, des supports. Il a créé, innové, entrepris. Il a vu qu’il pouvait s’épanouir, se révéler, s’accomplir. Et il a aussi vu qu’il pouvait se faire plaisir, se faire remarquer, se faire valoir.

Conclusion

Vous l’avez vu, la vie de Samba n’est pas un examen. Elle est bien plus riche, plus variée, plus passionnante. Elle lui offre des possibilités infinies, des expériences inédites, des rencontres extraordinaires. Elle lui permet de se révéler, de s’épanouir, de s’accomplir. Et elle lui permet aussi de se faire plaisir, de se faire remarquer, de se faire valoir. Alors, comme Samba, n’ayez pas peur, n’ayez pas de regrets, n’ayez pas de limites. Foncez, osez, vivez ! Et si vous croisez Samba, faites-lui un clin d’œil, il vous le rendra.

En effet, le personnage de Samba est fictif. C’est un personnage créé de toute pièce et qui représente tout ce que j’aurais aimé entendre quand je commençais mon parcours professionnel. Au contraire, j’ai été jeté dans la gueule du loup comme la majorité des gens. J’ai été con, j’ai commis des erreurs et j’ai battu et critiqué bêtement et méchamment ma propre personne pour avoir été con et stupide. A maintes reprises, je me suis senti comme un looser et un vaurien pour n’avoir pas compris ce qui était attendu de moi alors qu’il fallait juste être patient et tempérer cette fougue de jeunesse qui me rendait fou furieux.

J’ai envoyé des messages, des e-mails que je n’aurais pas dû et qui m’auraient épargné beaucoup de souffrances inutiles. En plus, pourquoi appuyer sur le bouton ‘’envoyer” alors qu’il fallait juste attendre un tout petit peu. J’ai eu des disputes qui avaient aucun fondement à part cette folle envie de démontrer mon utilité. 

Pause. Y avait un chef qui était quand même un manipulateur qui ne reconnaissait ni le travail ni l’effort de son équipe. Juste pour dire que la vérité est un fil perdu qui peut être ramassé par tout le monde y compris un petit jeune. Ce n’est pas parce que vous êtes sur cette terre plus longtemps que moi que je dois prendre tout ce que vous dites pour une vérité absolue. J’avoue que le bon sens peut ne pas être commun pour beaucoup de personnes mais ça reste quand même du bon sens.

Bref, le point principal que j’essaye de faire passer ici est : même si j’ai dit dans mes propos que j’aurais aimé qu’on me raconte l’histoire de Samba très tôt, j’allais devoir malgré tout passer la traversée. Certes, peut-être j’aurais été plus outillé et plus ouvert à de nouvelles perspectives. Néanmoins, personne ne fera la traversée à votre place. 

Tout ce que je vous demande c’est quand viendra des moments de turbulences et de secousses, au lieu d’hurler sur le capitaine de bord, sur vos équipiers et sur tout le monde et de rendre l’expérience encore plus désagréable, juste prends un petit moment de calme, de patience, respire, observe et identifie là ou tu pourrais apporter ta contribution. L’échec est toujours mieux que le déshonneur. Amener un bateau au mauvais port est largement mieux que de le faire couler. Dans le premier cas, we live to fight another day. Dans le second, on passe aux oubliettes avec des déshonneurs.

Que préférez-vous entre les deux ? Je vous laisse contempler sur ça.