La frustration de la jeunesse sénégalaise : Histoire, Conséquences et Solutions.

Tout d’abord, je ne me prétends pas d’avoir la solution à tous les problèmes ; moins encore de simplifier la situation actuelle du pays. Cependant, si vous voulez accompagner ce petit bonhomme dans sa quête de la vérité et de la logique, je vous exhorte de continuer à lire jusqu’au bout cet article.

C’est avec une grande tristesse et désolation que j’essaye d’écrire ces lignes pour donner du raisonnement à une raison perdue. Je tiens à expliciter que je suis pas du tout un adepte de la politique partisane ; juste un simple citoyen préoccupé comme tout le monde par le développement et la stabilité de son pays.

05 jours déjà, le Sénégal connait des perturbations politiques avec des retombées économiques et sociales sans précédent qui ont causé au minimum huit (8) décès, des dégâts importants de biens à la suite des manifestations de jeunes frustrés par l’injustice et la mauvaise gouvernance ; ajoutées à cela la dureté économique du pays, la pandémie, le couvre-feu, la pauvreté, etc.

La goutte de trop qui a fait déborder le vase est survenue après l’interpellation du principal opposant et député parlementaire M. Ousmane Sonko accusé du viol présumé sur une fille dans un salon de massage qui se retrouve au bon milieu de la capitale. Un salon abrité à l’intérieur d’une maison familiale et dont les propriétaires étaient présents le jour du présumé incident et nient complètement toutes les accusations.

De toute évidence, je ne suis pas là pour jouer le juge bien que jusque-là toutes les preuves démontrent un coup monté de toute pièce. Ce qui m’intéresse, c’est l’histoire. Comment elle se répète sous ses différentes formes et manières ?  

Ce qui me préoccupe, c’est le citoyen lambda qui se fait avoir tout le temps par le même modèle et schéma politique sans avoir jamais l’opportunité d’écrire sa propre histoire ; notre histoire.

Pour comprendre ce soulèvement populaire des jeunes, il faudra revisiter l’histoire qui nous a amenée jusque-là.

L’histoire du pays avant l’indépendance

Depuis le début du XVIe siècle jusqu’à notre soit disant indépendance de 1960, notre pays a été occupé par la force par plusieurs empires coloniaux européens, a servi comme support au développement de la traite négrière pour assurer la distribution d’esclaves noirs aux colonies du Nouveau Monde, a vu son territoire scindé en deux : Saint-Louis, Goré, Dakar et Rufisque déclarés citoyens allogènes et le reste du pays déclaré indigènes, ses empires traditionnels démantelés, ses chefs religieux pris en otage.

C’est sur cette triste histoire que le pays a été fondé. Malheureusement, la dégringolade ne s’est pas arrêtée là après soi-disant indépendance.

L’histoire du pays après l’indépendance : le néo-colonialisme

Je rappelle que le premier président élu est le même gars qui a voté à L’ONU pour valider le coup d’état de Joseph KASAVUBU contre Patrice Lumumba au Congo et a déposé une motion de censure contre Mamadou DIA ; Président du conseil parlementaire qui revendiquait une société libre et une économie de développement propre.

En 1981, Abdou Diouf a remplacé Senghor en vertu de l’article 35 de la constitution. La première alternance démocratique est survenue en 2001 avec l’élection du président Abdoulaye WADE réélu en 2007.

S’en est suivie la deuxième, en 2012, après plusieurs querelles et manifestations qui ont court-circuité le projet de révision constitutionnelle du président sortant de l’époque (Abdoulaye WADE) afin de briguer un troisième mandat.

La constitution du pays a été créé en 1959 et depuis lors elle a subi cinq (5) révisions.

Les trois dernières portaient en grande partie sur la durée du mandat présidentiel.

Ce phénomène n’est pas rare en Afrique. Pire, depuis 2000, onze chefs d’Etats Africains ont changé leur constitution pour rester au pouvoir : les Comores, le Rwanda, République du Congo, Burundi, Zimbabwe, Djibouti, Algérie, Cameroun, Ouganda, Tchad, Togo, Burkina Faso, Malawi, République Démocratique du Congo.

Le multipartisme est instauré depuis 1974. A l’état actuel et avec une population de 16 millions, le pays compte le plus grand nombre de partis politiques au monde ; 267 partis alors que la moyenne dans la plupart des pays est de trois.

Si l’objectif général de tout parti politique est de contribuer au développement de son pays par un programme économique, social et environnemental, comment expliquer que ces 267 partis peinent à harmoniser leurs convictions autour des fondamentaux ?

Comment est-ce possible d’avoir 267 versions de programmes différents pour un pays relativement petit. ? Une preuve de plus du manque de rigueur des formations politiques.

Ce n’est pas tout. La liste est loin d’être exclusive.

La pêche artisanale est en chute libre à cause d’octroiement de licences non contrôlées à des chalutiers étrangers (russes, chinois, européens, etc.). La biomasse des poissons a diminué de 75% en 15 ans obligeant 17% de la population active de pêcheurs à longer les côtes des pays limitrophes tels que la Mauritanie au point de créer un conflit meurtrier entre les deux pays.  

Le taux de chômage, selon l’ANSD (Agence Nationale de la Statique et de la Démographie) est évalué à 16,9% au quatrième trimestre de 2019. Ce phénomène est légèrement plus noté en milieu rural où 18,7% de la population active est au chômage contre 15,5% en zone rural. La réalité actuelle semble témoigner un taux de chômage plus conséquent (environ 40%).

Plusieurs dossiers de corruption sont signalés chaque année par le rapport national de l’OFNAC (Office Nationale de Lutte Contre la Fraude et la Corruption) alors que seule une partie infime de ces dossiers est traduite en justice et le reste est mise sous le coude pour des raisons purement frauduleuses.

Un pays dans lequel on s’intéresse plus aux lanceurs d’alertes que la question de la corruption elle-même. Je rappelle que M. Ousmane Sonko a basculé vers la politique parce qu’il a été radié de la fonction publique en tant qu’agent des impôts et domaines alors qu’il remplissait son devoir de signaler un détournement de fonds publics allégués qui s’est révélé fondé.

Il y a quelques mois, le frère du Président, M. Aliou SALL, est cité dans une affaire de corruption estimée à 9 – 10 milliards de dollars sur un contrat de gisement pétrolier impliquant Frank Timis ; un homme d’affaire et délinquant suspecté de fraude et de corruption dans plusieurs pays alors qu’une grande partie de la population peine à subvenir aux besoins élémentaires.

Toutes ses vérités historiques mènent à la même conclusion : nos arrières grand-parent ont été vendus comme des esclaves, notre pays a été colonisé, notre territoire divisé, notre gouvernement assimilé, notre jeunesse délaissée, nos ressources naturelles raflées et malgré tout cela, nos partis politiques n’arrivent pas à s’entendre au point de créer 267 versions différentes autour de la même politique qui coûte toujours chère à la population.

Telle est, en résumé, notre histoire jusque-là et j’ai l’impression qu’on a tendance à l’oublier souvent.

Certes, l’injustice est une pile amère à avaler mais la violence n’a jamais été une voie pertinente vers le salut. Je compatis avec cette jeunesse. Notre colère est tout à fait justifiée. Cette situation désastreuse est devenue un combustible et comburant de plus qui viennent attiser les nombreux feux que font face les jeunes en ce moment et les nombreuses trahisons qu’ils ont subies au cours de l’histoire.

Durant toute notre existence, nous avions comme stratégie l’espoir ; l’espoir d’un avenir meilleur, l’espoir d’un gouvernement responsable, l’espoir du changement. L’espoir n’est pas une stratégie et comme vous pouvez le constater, il nous a mené nulle part jusque-là.

« Les moments difficiles créent des hommes forts, les hommes forts créent des bons moments, les bons moments créent des hommes faibles et les hommes faibles créent des moments difficiles ». Cette citation, tirée d’un roman post apocalyptique de l’auteur G. Michael Hopf, résume une vision cyclique étonnamment omniprésente dans l’histoire.

G. Michael Hopf

En ce qui concerne le Sénégal, les moments difficiles ont suffisamment perduré et ont donné naissance à des hommes forts ; une jeunesse engagée, informée et consciente qui demande le changement immédiat et qui ne peut plus se permettre d’espérer.

Cependant, le changement est un processus continu et non une destination. Je suis attristé de voir certains jeunes dans ses moments difficiles répondre à leur frustration par la violence, le vandalisme, le pillage et le saccage à la fois des entités commerciales nationales et étrangères.

Je comprends qu’il est très difficile d’avoir du respect et de la patience vis-à-vis au chef de la maison si ce dernier passe son temps à vous compliquer la vie. Qu’allez-vous faire ? brûlez votre propre maison ! Et alors ? qu’allez-vous faire ensuite ? Reconstruire ce que vous avez déjà brûlé !

Je ne pense pas que ça soit une bonne idée. Ça ne fait que de réduire des années d’investissement et de labeur en cendres. Beaucoup de familles sont déjà impactées. Il est temps de revenir à la raison.

Je vivais en Egypte pendant la révolution du Printemps Arabe. J’ai vu le chaos et le désordre de tout près. Je peux vous garantir qu’il existe aucune issue pérenne et durable avec le chaos et le désordre.

En outre, si on se réfère à l’histoire, les révolutions aboutissent souvent à des solutions temporaires de nature à calmer les masses mais pas forcément au changement tant réclamé. Onze ans après la révolution du Printemps Arabe, l’Egypte est de retour sous la mainmise de l’armée, la Lybie est plus divisée que jamais, la Tunisie reste toujours instable.

Beaucoup de sacrifices qui ont suscitées certes de l’espoir mais pas forcément un changement abouti. Je répète encore, avoir de l’espoir n’est pas une stratégie. Semer une révolution non aboutie ne suffit pas non plus pour basculer la balance.

Etant donné que les empires coloniaux nous ont malmenés et que nos gouvernements nous servent rarement, je ne veux pas non plus que nous tombons sous le charme d’une révolution partielle qui nous fera plus de dégâts que d’avantages.

Il ne faut surtout pas que nous nous débarrassons de nos principes et valeurs individuelles et culturelles (le respect, la solidarité, la paix, …) pour le compte d’une politique partisane car nous risquons de nous perdre nous-mêmes dans le chemin ou au pire de devenir nos propres oppresseurs. Autrement dit, contributeurs de notre propre redressement.

Quelles alternatives ?

Evidemment, nous avons tous un rôle à jouer et nous sommes tous parties prenantes de notre avenir.

Au gouvernement

  • Mettez de l’ordre dans votre hiérarchie

La population (le collectif individuel) est le fondement et le sommet de toute hiérarchie sociale et non l’inverse. Le fait que les politiques font semblant d’oublier cette vérité basique ne peut être qu’une tentation évidente d’insulte à l’intelligence collective.

Il est temps d’arrêter de prendre la population comme des retardés assis au coin de la rue que vous tendez la main quand vous avez besoin d’eux et que vous oubliez une fois vos intérêts personnels servis.

Les politiques représentent à peu près 1% de la population et c’est tellement naïf de leur part, peu importe les raisons, de vouloir inverser la hiérarchie et de se prendre pour les 99%. La réalité n’est pas loin de l’imagination.

Mettez de de l’ordre dans votre hiérarchie !

  • Communiquez pour rendre commun

Etymologiquement, communiquer c’est rendre commun ; action d’établir une relation avec quelqu’un ou de mettre quelque chose en commun avec une autre personne ou un groupe de personnes et le résultat de cette action.

Par conséquent, c’est très drôle et mal placé quand le Ministre de l’Intérieur utilise le mot terroriste vis-à-vis la majorité des personnes qui se manifestent pacifiquement. Une fois la relation de confiance rompue entre l’émetteur et le récepteur, à quoi ça sert d’utiliser un ton autoritaire ou de communiquer pour intimider à part mettre plus de l’huile dans le feu.

Avant d’essayer d’influencer les stimuli et les expériences d’un individu, prenez au moins le temps de reconnaître son environnement et son contexte en utilisant les éléments en commun avant de se lancer sur les éléments différentiels.

  • Ecoutez attentivement et activement les jeunes.

C’est dommage de constater qu’il a fallu des jours d’affrontement et de nombreux morts pour que le Chef du gouvernement puisse écouter attentivement le cri de cœur des jeunes. Le seul souci, l’écoute active perd souvent tout son sens si elle vient après les conséquences.

Et même s’il prétend d’écouter après tous ses morts, il a déjà perdu la négociation et la bataille de la conscience.  Aussi simple qu’elle soit, la sublime du pouvoir fait souvent oublier certains leaders de cette vérité basique pour des raisons que je n’arrive toujours pas à comprendre.

A la jeunesse sénégalaise

  • Il est temps de grandir et d’apprendre de l’histoire

« Celui qui ne connait pas l’histoire est condamné à la revivre » disait Karl Max. Seule la conscience peut empêcher l’histoire de se répéter. La nôtre a été entachée d’abord par des régimes coloniaux et ensuite des néo-colonialistes. Toute notre histoire politique est écrite par des personnes qui se font passer pour nous et qui n’ont rien à voir avec nous.

Le monde n’a jamais été si interconnecté et si ouvert. L’accès à l’information n’a jamais été si facile. Pour la première fois, nous avons le moyen de nous faire collectivement entendre. Il est temps d’écrire notre propre histoire avec ou sans les politiques.

  • Prenez votre responsabilité civique et morale

Toute société est régie par un ensemble de principe et valeurs éthiques et morales qui représentent son modèle social. Quand il est bafoué par des personnes au sommet sensés montrer l’exemple, la société a l’obligation de les tenir responsables.

Actuellement, nous sommes arrivés à un niveau où tous nos politiques sont considérées des menteurs, manipulateurs, corrompus et tout autre adjectif négatif imaginable. Ce qui est d’ailleurs tout à fait justifié par les innombrables actes qui les démontrent (transhumance, mensonges, trahison, corruption, scandale, etc.)

Cependant, que devienne une société s’elle accepte que ses leaders politiques soient dénués de ses principes et valeurs éthiques et morales ? le champ est laissé pour que les plus démunis éthiquement et moralement deviennent nos futures leaders.

A moins qu’on reprenne notre modèle, notre exemplarité en main. Exigeons des enquêtes de moralité, de professionnalisme. Etudions de près le passé de nos élus. Tenons-les responsables de leur bavure du passé.

Préparons le terrain pour des leaders honnêtes, intentionnés, informés, éduqués et conscients. Elevons la barre très haute quant aux exigences et prérequis de nos hommes politiques.

  • Ayez des objectifs SMART avec vos leaders politiques

Le poste de président est la plus haute fonction et ne doit pas être donnée à n’importe qui. Il va au-delà de l’appartenance ethnique, confrérique ou partisane. La fonction doit être basée sur un programme spécifique qui détaille des objectifs (SMART) spécifiques, mesurables, atteignables, réalisables et réalistes dans le temps. C’est une affaire de compétence plutôt que du moindre mal.

L’erreur éminente que la population a commise durant les deux alternances du pays (j’espère que ce sera la dernière) est que nous avions voté, dans les deux cas, pour le compte de l’opposant qui était le plus opprimé par le parti au pouvoir ; à l’instar de Wade avec le Président Diouf, et Macky SALL avec le président WADE.

Je comprends que le sénégalais typique soit connu pour sa douceur et sa compassion. Cependant, l’avenir d’un pays dépend de la lucidité avant la compassion de son peuple.

  • Nettoyez d’abord votre chambre avant de demander une meilleure gouvernance.

La famille est la fondation de la société. Avant de demander un meilleur gouvernement, un meilleur avenir, assurez-vous d’abord que vous en êtes dignes. Pas mal d’entre-nous n’arrivent pas à tenir en ordre sa chambre voire sa propre maison. Nous trainons nos insécurités et nos dépressions à longueur de journée à la recherche de réceptacle pour les déverser. Souvent, nous les jetons dans la rue.

Soyons l’homme exemplaire qu’on aimerait voir dans notre sphère politique. Eduquons nos enfants, mettons de l’ordre dans les foyers et prenons soin de nos voisins. L’individu constitue le collectif.

Tant que nous nous intéressons davantage sur comment multiplier nos épouses et nos enfants plutôt que d’affronter la réalité et de rendre meilleur notre avenir et celui de nos enfants, nous aurons une société biaisée, un gouvernement malsain.

Je suppose qu’il existe une part de vérité dans l’adage : chaque peuple aura le gouvernement qu’il aura mérité.

  • Le refus d’essayer est pire que tout échec.

C’est avec une grande joie que j’ai suivi les manifestations pacifiques et l’engagement des femmes vis-à-vis de leur pays à l’occasion de la Journée des Femmes. Cela témoigne une réelle volonté collective et participative de changer l’ordre des choses et d’écrire pour la première fois notre histoire par nous-même.

Le refus d’essayer est pire que tout échec. Ceux et celles qui s’alignent au côté du pouvoir, qui se croient sauvés ou non concernés, je ne peux qu’à leur rappeler la temporalité du temps et l’inconstance et l’impermanence du pouvoir. L’histoire n’est jamais si lointaine au point d’être oubliée. La seule souveraineté est celle du peuple.

Aux partis politiques

  • Nous pouvons être d’accord pour ne pas être d’accord.

Un débat d’idées et de programmes n’existe presque pas dans le pays. Chaque parti défend son camp et vilipende l’autre. A la longue, les débats politiques sont devenus du charabia de première classe d’insulte et d’incriminations.

Ayez un peu de discernement. La vérité ne connait pas la discrimination. Elle peut sortir de n’importe quelle bouche. Peu importe son origine, elle doit être acceptée et utilisée pour aller de l’avant.

Nous n’avons pas besoin d’être sur le même camp pour tomber d’accord. Mettons nos différences de côtés, s’ouvrons-nous sur et aux autres et partageons nos valeurs, idées, nos programmes dans les limites du possible. Cela ne veut pas dire en aucun cas de se débarrasser de votre hiérarchie de valeur.

  • En réalité, quelle est votre hiérarchie de valeur ?

Si les valeurs que vous avez déclarées et constituant le fondement de votre parti politique sont bien ancrées en vous comme vous prétendez ? comment expliquer que vous vous rangiez chaque fois auprès de celui qui est sur le chemin d’accéder au pouvoir suprême ?

Comment on peut passer de socialiste au conservateur, du communiste au libéraliste dans un petit laps de temps ? ou bien vous marchandez vos valeurs auprès de celui qui peut vous garantir un avenir même s’il est de courte durée ?

En réalité, j’ai du mal à reconnaître que vous ayez une hiérarchie de valeur ou si vous en avez, j’ai peur que ça soit une simple apparence et sans fondement.

  • Organisez-vous une bonne fois pour tout.

Sur le plan international, nous avons ce qu’on appelle des normes, des documents de référence établis pour un secteur donné dans le but d’harmoniser les pratiques, de parler un langage commun et de clarifier les rôles et les manières de faire.

Si des milliards de personnes arrivent à trouver des consensus autour des textes, pourquoi nos 267 partis n’arrivent pas à reproduire le même modèle ? En quoi 267 versions différentes de programmes pourraient aider à organiser notre pays ? Est-ce la finalité ultime la même alors ? ou tout simplement vous cherchez à manigancer votre légitimité pour servir les intérêts de votre petit restreint groupe.

En conclusion, mes lecteurs d’accoutumé savent que ce blog est purement orienté développement personnel dans les domaines du management, de leadership, d’entrepreneuriat et de marketing. Cet article est d’exception parce que le contexte et la circonstance sont de rare exception.

J’écris pour réfléchir et je réfléchis pour écrire. Cela ne veut pas forcément dire que j’ai raison et que vous avez tort. Chacun a le droit d’avoir son opinion. Chacun a probablement raison mais cela ne veut pas dire que tout le monde dit la vérité.

En ce qui me concerne, j’écris sur des sujets qui me fascinent ou m’énervent surtout quand je vois un aussi important débat sur l’avenir du pays orienté vers un sens unique oubliant tous les autres horizons, toutes les autres perspectives possibles et potentielles. Par conséquent, je trouve tout à fait logique de vous partager ma vérité (je ne dis pas que c’est une vérité absolue) fondée sur des données et orientée solutions.

Après tout, je ne me prétends pas d’avoir la solution à tous les problèmes. Cependant, si vous voulez accompagner ce petit curieux dans sa quête de la vérité et de la logique, n’hésitez pas à vous abonner sur mon Newsletter.

A la prochaine.

Bonne journée des femmes au passage !

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