Tout le monde se croit expert : La prestance des prétentieux

Cela fait quelques mois depuis mon dernier article.

Un vieux sage m’a dit un jour, « si tu n’es pas certain de ce que tu dis, tais-toi. Le silence est le début et la fin de la sagesse. » Ces derniers temps, j’ai connu beaucoup de sentiments mixtes et divers à la fois contradictoires et invraisemblables. Certains diront que le génie est souvent tourmenté. 

Pour un éternel apprenti que je suis et loin d’être un génie, je dirai que le tourment a impacté ma simplicité. Chaque leçon et conseil simplement prodigués, la vie semble très déterminée à les rendre complexes et sophistiqués. Il est facile de hacker le moment mais très difficile de tromper la vie. Au fil du temps, j’ai vu beaucoup de personnes perdues et en pleine descente au fin fond du gouffre gratifier des conseils à l’instant T avec une telle assurance et conviction. 

Fort possible, moi aussi j’étais perdu ces derniers mois. Fort probable, j’ai écouté beaucoup de personnes confuses prodiguer des solutions temporaires et des conseils curatifs qui calment l’incertitude du moment, la douleur du présent mais compliquent mon espoir dans l’avenir et ma quête éternelle d’un moi meilleur. 

En effet, je ne voulais plus ni écrire ni parler. J’en avais marre de donner du sens à tout. Je voulais tout simplement exister nu et loin de mes pensées analytiques. Être muet, j’ai essayé. Le calme m’aime dans le cœur et me déteste tellement dans la tête au point d’aller au contre sens avec ma cervelle.  

Eh oui, je suis tourmenté par mon envie inébranlable et mon désir incessant de vouloir donner du sens à tout, même les petites choses. Je me suis rendu compte, ces derniers temps, que la machine ne computait pas trop. Est-ce que je n’ai pas perdu mes deux balles de raisonnement ? Ou tout simplement le résonnement des paroles ne me donne plus envie de prêter attention au rythme car la logique est dénaturée.

Il était temps pour moi de trouver une solution. J’ai décidé d’observer, de scruter les moindres dires et actes des uns et autres comme un paranoïaque, comme un espion américain retranché entre les murs murmurant de l’Union Soviétique. 

Je me suis mis à rétro-inspecter mais aussi à introspecter par rapport à tous les conseils et principes qui m’ont été transmis, prodigués ou chuchotés. Ce fut difficile de faire le tri entre les mauvais et les meilleurs, les déplacés et les bien placés, les pertinents et les impertinents. 

Donc, j’ai décidé d’appliquer le principe de précaution. Un de mes amis m’a prodigué un conseil que je n’oublierai jamais ; un conseil qui, jusqu’à maintenant, continue de me faire gagner du temps et d’effort dans les dynamiques relationnelles : « Si la personne t’aime, tu le sauras. Si elle n’est pas sûre, tu seras confus ». 

Tenez ! J’ai découvert mon critère de sélection. En premier abord, dans mon coffre-fort charnel, j’ai rangé tous les conseils qui m’inspirent et dont la pertinence n’est pas à remettre en cause. Ensuite, j’ai décidé de rendre la confusion son dû ; de ridiculiser voire minimiser tous les prétendus mots de sagesse qui me faisaient errer voire vagabonder. Il est temps de rendre à César ce qui appartient à César.

Je suis surpris de voir autant de mauvais et insensés conseils que les gens, à qui nous ne les demandions pas de toute façon, osent donner dans un ton d’assurance à la Nelson Mandela. Certes, l’intention peut être bonne et elle est d’habitude pure. Cependant, un simple parasite peut détruire toute une récolte bien garnie.

Dans un monde où nous sommes bombardés de toutes sortes d’informations de gauche à droite, filtrer paraît plus difficile. Cette ère numérique est incroyablement puissante et enrichissante car elle donne aux hommes de résonnement l’illusion d’être intelligents, branchés et uniques et aux hommes de raison l’opportunité de trouver des réponses factuelles à leurs questions précises et aux problèmes bien posés. 

En réalité, l’avantage du monde actuel fait aussi son défaut. Le charabia a atteint son paroxysme. Et je voudrais tout simplement que vous ayez l’habitude de filtrer tout le bordel insensé et les ribambelles de folies et de foutaises qui ne font que vous compliquer la vie.

Faisons le décompte, et si possible une purge. Ci-dessous tous les mauvais conseils qui étaient formulés à mon égard et venant de bonne intention mais ne comportait aucune logique valable ni sur le court, moyen et long terme. 

Je les ai pris à cœur sans la moindre réflexion. Je les ai appliqués avec rigueur et j’ai souffert de leurs méfaits. J’aurais dû les scruter car ils m’ont causé au fil du temps beaucoup de problèmes et de confusion.

Prenez cela mes chers lecteurs comme une invitation de ma part à votre égard. Faites l’inventaire et soulagez votre cerveau de toute confusion inutile.

Conseil N°1 : Ne sois pas humble

L’humilité pour moi est l’art de maîtriser son ego au point de ne pas soucier de ce que les autres pensent de vous. C’est la libération absolue. C’est l’atterrissage doux de manière intentionnelle et non imposée après une élévation magistrale. 

Conseiller à quelqu’un de ne pas être humble c’est comme demander à un avion de rester en altitude pour l’éternité. Et pourtant, aucune force élévatrice ou motrice n’a su résister aux principes de l’univers. Aucun carburant ne brûle pour toujours. 

L’humilité est un choix. La grandeur est un rang. Ce rang peut être brusqué, dérobé et forcé. Alors que tout choix est conscient. Et c’est cette même conscience qui nous fait apprécier autant les petits gestes de considération et d’appréciation que la prestance des prétentieux.

S’affaisser volontairement est un acte de grandeur car rien ne vous y oblige. Donner de la place quand vous avez toute la force de l’accaparer montre votre maîtrise de soi. Alors, soyons humble. C’est la meilleure manière d’exister parmi les tangibles et les intangibles.

Conseil N°2 : La vie sourit aux plus chanceux

La chance ; elle est glorifiée souvent et accusée parfois. Elle peut être interprétée par le fait de se retrouver au bon moment, au bon endroit où tous les facteurs sont réunis pour vous donner exactement ce dont vous voulez. La probabilité de réalisation de cette cohabitation est à la fois rare et minime. Le terme « chance » renvoi exactement à cet effet.

En rétro, souhaitez-vous vivre votre vie à la quête de ce moment rare et qui sort complétement de votre contrôle ? L’alternative semble plus pertinente et réaliste. Elle consiste à se préparer en amont, à réunir toutes les informations utiles pour que, quand l’opportunité se présentera, non seulement vous allez performer mais vous allez démontrer pourquoi vous méritez votre place plus que n’importe qui d’autres.

« La vie sourit aux plus réalistes » dirai-je. Le réalisme gagne toujours contre l’idéalisme. Cela ne signifie pas que l’on doit arrêter de garder l’espoir d’un avenir meilleur et projeter nos rêves les plus fous. Au contraire, pour préparer un avenir meilleur, nous ne pouvons pas nous permettre de falsifier la réalité, le moment présent. 

Comme disent les scientifiques, les faits n’ont rien à cirer de vos sentiments. Les preuves sont des preuves et la vérité est la vérité peu importe son origine. Parallèlement, la réalité ne se soucie pas de vos attentes futuristes.  

L’une des raisons pour lesquelles j’aime le Sport et surtout les Sports Individuels tels que la boxe, les arts martiaux est qu’ils partagent tous un moment de vérité ; un moment unique ou la préparation, l’affût, la technique, l’aptitude et l’attitude déterminent le résultat final.

Je n’ai jamais vu la chance sourire à un boxeur en mauvaise forme physique et mal préparé. En revanche, quand la préparation rencontre l’opportunité, la chance est au rendez-vous.

La chance = préparation + opportunité

Certains pourraient dire comment expliquez-vous le fait que les plus grands boxeurs tels que Mike Tyson ou Mohamed Ali ont connu des défaites malgré leur préparation ? 

L’échec fait partie du jeu. La vie comme le jeu a des principes. Vivre inclut la mort. Jouer sous-entend perdre. C’est celui qui ose essayer qui rencontrera l’échec. Jouer comme vivre demande du courage.  La réussite renforce notre confiance et la confiance soutient la réussite. 

Par conséquent, préparez-vous, donnez-vous à fond. Cela booste votre confiance et la réussite en suivra. La confiance n’aime pas dépendre de la chance. Elle est orientée tâche et pratique. 

Conseil N°3 : Travaillez durement, bêtement et méchamment

« Celui qui quitte la maison avant le lever du soleil et ne retourne qu’après le coucher du soleil trouvera forcément de la réussite avant la fin de ses jours s’il a la chance de vivre longtemps. » Un proverbe Chinois. Certes véridique mais incomplète.

Il sous-entend que le travail dur et acharné garantit la réussite dans la longévité. Cependant, la longévité n’est pas forcément synonyme de réussite comme l’atteste le nombre significatif de personnes qui travaillent tous les jours pendant des décennies et qui sont loin de se sentir accomplis ou réussis. 

Si le temps est une échelle de mesure qui nous permet d’apprécier le nombre d’activités / tâches réalisées en un intervalle précis sur cette échelle, la plus grande astuce est de s’organiser avec le temps au lieu d’organiser du temps. 

Il existe une grosse différence entre faire du temps et maximiser son temps. En d’autres termes, voyons le temps comme la seule route, le seul chemin navigable dans une région nommée la planète que tous les habitants doivent emprunter inévitablement. Le fait de l’emprunter tous les jours de la même manière d’un point A à un point B ne vous fait pas un voyageur unique. Vous êtes simplement un voyageur plus déterminé & acharné aux yeux de tout le monde. 

Le mérite revient à celui qui explore, prend des risques, s’associe avec d’autres pour maîtriser les coins et recoins afin d’utiliser cette information à sa faveur. Le premier travaille durement mais bêtement et méchamment. Le dernier travaille intelligemment, efficacement et efficiemment.

La productivité et la performance matérialisent en réalité cet effet d’optimisation. Elles renvoient au nombre de tâches réalisées de manière efficace dans le temps imparti. Plus cet intervalle de temps est réduit, plus on est performant et productif.

De manière simplifiée, le nombre d’heures réalisées par jour ou par semaine au boulot ne vous garantit pas le résultat escompté. C’est plutôt votre degré de concentration, de précision et d’efficacité pendant que vous êtes actifs qui comptent.

Le travail dure & acharné correspond parfaitement à la réalité d’un monde manuel et orienté vers la routine ; un monde où aucun raccourci est imaginable et aucune étape est évitable ni éjectable. Le chasseur ne pouvait pas optimiser son processus et le charbonnier était obligé de travailler non-stop et en continu pour chauffer les marmites et faire démarrer les trains à charbon.

De nos jours, le monde a connu un virage à 360 degrés. Le travail est maintenant plus basé sur la connaissance et l’interprétation des données relatives plutôt que l’aiguisement de nos couteaux ou l’affût de nos mains. Ce n’est plus un jeu de puissance. C’est plutôt une affaire de vitesse et de précision. 

Au lieu de lancer des pierres sur l’arbre du temps dans l’espoir de récolter quelques fruits, prenons une pierre, affutons-la bien et prenons une cible à la fois. La finalité n’est pas de récolter tous les fruits, bons ou mauvais, mais d’avoir dans son panier que de bons fruits.

Conseil N°04 : C’est bien de souffrir

La souffrance, selon moi, est une réponse biologique face à une douleur ressentie et justifiée. Il est tout à fait normal qu’un joueur qui vient de se fracturer la jambe ou une personne atteinte du cancer souffre de douleur. Cette souffrance est justifiée et utile. En plus, c’est ce qui fait de nous des êtres humains. 

Malheureusement, toutes les souffrances ne sont pas physiques. Elles peuvent être émotionnelles. La fameuse citation de Descartes « Je pense. Donc, je suis » est à la fois une bénédiction et une malédiction. L’être humain, de par ses pensées, peut créer un monde imaginaire irréaliste et passer tout son temps à justifier pourquoi il devrait être ce qu’il souhaiterait que les choses soient. 

Par conséquent, avec le soulèvement populaire des différentes campagnes de sensibilisation par rapport à la santé mentale, l’écart qui existe entre notre perception de la réalité et nos attentes sur comment ce monde devrait être peut-être une source de malheur et de frustration sans précédent.

Cette souffrance émotionnelle et psychologique, même si elle peut être justifiée à travers les nombreuses histoires que nous nous racontons, reste imposée et à la limite inutile.

« C’est bien de souffrir » ce conseil qui m’a été donné par un ami depuis plusieurs années, je l’ai pris très au sérieux. A chaque fois qu’il y avait un écart entre la situation actuelle et la situation souhaitée, ce qui veut dire presque tous les jours, je ressentis un vide émotionnel, un sentiment d’imperfection et de perdant qui finissait souvent d’une manière ou d’une autre à une anxiété aiguë et par ricochet une souffrance émotionnelle justifiée avec le fameux conseil : c’est bien de souffrir.

Cette manière de faire face à l’incertitude du futur n’était pas pérenne ni efficace pour ma santé mentale. Avec le temps, j’ai compris que ma souffrance était inutile parce qu’il existera toujours un écart entre ce que je suis actuellement et ce que j’aimerais devenir. Ainsi, est-elle faite la vie. 

C’est dans la quête, la difficulté et la galère que nous nous forgeons. Le processus est inévitable et le résultat final n’est pas garanti. La propension de nous inquiéter et de créer des histoires irréelles dans nos têtes ne fait que compliquer davantage le processus. Ça le rend beaucoup plus complexe et surtout déplaisant. 

Alors, j’ai décidé de faire confiance au processus de la vie, de vivre, d’affronter les tempêtes et les vicissitudes avec courage, me mettre intentionnellement dans des situations difficiles, contrôler le contrôlable, laisser libre arbitre à l’incontrôlable. Peu importe le résultat final, que je réussisse ou pas, j’en sortirai meilleur que j’étais. 

Sur ce fameux conseil, je dirai que c’est bien de ressentir de la douleur émotionnelle et physique, c’est bien de souffrir UTILEMENT. Ne souffrez jamais inutilement ou plus qu’il est nécessaire de souffrir. 

Conseil N°5 : Choisis une personne que tu pourras contrôler

Ce conseil m’a fait vraiment rire. Il me rappelle le stand up du grand comédien Kevin Hart intitulé Laugh at my pain (Souriez à ma douleur) dans lequel il partageait avec le monde entier, à travers de vraies histoires drôles de vie, le niveau de stupidité et d’insouciance de son père qui lui disait “ pas de règle dans cette maison, fais comme tu veux ”. Il lui a fallu 3h de temps avec son père pour comprendre pourquoi sa mère l’a divorcé et il est vite retourné  chez sa maman. 

Au Sénégal, les gens ont l’habitude de s’immiscer dans la vie de l’autrui.  Certains siègent leur palais royal dans la vie personnelle de l’autrui. Ce qui est plus ironique et marrant, c’est qu’ils aiment prodiguer des conseils sur la phase suivante de leur vie ; les célibataires prodiguent des conseils de mariage et les mariés sans enfant prodiguent des conseils de Parenting. Résultat, tout le monde se croit expert dans ses délires & illusions. 

J’ai appris à ne pas prendre la vie très au sérieux. J’avoue qu’observer avec humour ces interactions est aussi thérapeutique qu’une séance de comédie. Revenons à notre fameux conseil, je vois la vie sous deux angles. Les opportunistes et les puristes. Les premiers ont tendance à rendre toute chose possessive à leur faveur et les derniers aiment rendre les choses meilleures pour le bien-être de tous. Autrement dit, la compression et l’expansion.

Posséder, contrôler ou comprimer sous-entend qu’il y a un vide ou un écart à satisfaire. Vous donnez à l’autre ce qui lui manque pour avoir de l’influence et de contrôle sur lui. En effet, j’ai vu, l’autre jour, un tweet d’une féministe réclamant aux hommes : “ la majeure partie d’entre vous ont des femmes parce que ces dernières n’ont pas eu la chance d’étudier, de mûrir et de choisir leur propre vie. Ce sont vos femmes parce qu’elles ont besoin de vous pour satisfaire leurs besoins physiologiques et vous êtes avec elles pour satisfaire vos désirs sexuels. La plupart des mariages sont fondés sur une transaction malsaine. ” 

La pilule est amère à avaler mais elle n’a pas tort. Avec tout ce qui se passe que ce soient les incels qui blâment les femmes bosseuses & indépendantes d’être très sélectives ou la culture Red Pill qui stipule que les femmes sont privilégiées par le monde actuel et que le patriarcat est blâmé et considéré comme un prédateur, la cause principale réside sur le fait que certains hommes se sentent menacés et marginalisés par l’évolution progressive des femmes et leurs causes féministes. 

Loin de moi de choisir un camp ou de défendre l’un ou l’autre. Au contraire, on est appelée à co-exister autant que le bon Dieu le voudra, autant chercher des terrains d’entente, des valeurs qui nous unissent et des principes qui nous permettent d’outrepasser nos divergences.  

Cela passe par l’interdépendance honnête et loyale et non par le contrôle ou de la manipulation. Je ne veux pas avoir du contrôle sur ma future femme parce que je suppose elle sera assez intelligente pour prendre ses propres décisions et tracer le chemin de sa vie. Et je suis sûr qu’elle n’attendra pas moins de ma part. Le mariage doit être un acte d’unisson et de complémentarité et non un acte de suprématie et de contrôle. Choisis la personne qui est à la fois une bonne amie et une bonne partenaire. 

La liste des bêtisiers est loin d’être exclusive. Je préfère vous prémunir des autres pires conseils. Ils sont si flagrants que vous n’avez pas besoin qu’on vous les décortique. L’insensé et le faux sonnent fort aux oreilles. C’est quand le message est nuancé et aromatisé que ça devient difficile à décerner. 

Pour cet effet, l’une de mes techniques préférées pour filtrer les conseils, les avis et opinions des uns et des autres est de focaliser en premier lieu sur les raisons de leur incohérence par rapport à la situation actuelle avant de se pencher en second lieu sur les situations ou expériences de vie qui peuvent les rendre cohérents et pertinents. 

D’habitude, il est plus facile de reconnaître le mal. Le bien est souvent disputé. Nous déplorons tous sans hésitation tout acte terroriste car il est foncièrement mauvais. Pourtant, nous laissons libre cours aux différentes idéologies et doctrines qui servent de causes justifiables. En guise d’exemple, une seule cause suffit pour diaboliser le terrorisme. Plusieurs causes sont nécessaires et inévitables pour faire comprendre à un sceptique que l’islam est une religion pacifique. 

La morale à retirer de tout cet article est simple. Beaucoup d’entre nous n’ont aucune idée de ce que nous disons, faisons. Nous avons l’habitude de prodiguer des conseils pour se dédouaner et pour se montrer utile sans prêter attention à leur portée ni aux détails et leur impact. 

Tout conseil nécessite une bonne inspection de votre part avant de passer à l’acte car il peut refléter l’écart qui existe entre la personne et ses rêves. Conseiller ne signifie pas inciter l’autre à voir le monde sous votre grille de lecture. Au contraire, il repose sur le principe du miroir rétroviseur. Etant sur votre chemin & dans la quête de vos objectifs personnels, un bon conseil doit être comme un rétroviseur qui réfléchit, prévient et donne de nouvelles perspectives sur le moment présent, le passé et tout ce qu’il englobe en termes d’expériences et de vécus pour  vous aider à naviguer sur le chemin de l’avenir sous vos propres termes & appréhension des choses.

Comme disait Kevin COMA, un bon conseil est une botte secrète, mais un mauvais conseil est une assiette jetable utilisée comme bouclier.

Faisons en sorte de ne pas donner des assiettes jetables comme bouclier ! Qui sait ? Parfois, notre vie en dépend.